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Définition
La composante axiologique
- fait référence à la subjectivité dans le discours
- renvoie
à l’ensemble des opérations et des marques par lesquelles l’énonciateur exprime un jugement de valeur de type bon/mauvais (souhaitable/regrettable...) ou une réaction affective.
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Evaluation par rapport à la norme
VALEURS - « des idéaux, des préférences qui prédisposent
les individus à agir dans un sens déterminé »
- sont élaborées, partagées et transmises au sein d’univers culturels ou de communautés de pratiques
- sont corrélées à des échelles de normes
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Normes et valeurs
NORMES ET VALEURS – morales, esthétiques, cognitives, sociales, économiques... – font partie des représentations collectives,
potentiellement concurrentes et évolutives à travers le temps.
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Jugements évaluatifs
valeurs et de normes = langage naturellement porteur de jugements évaluatifs
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Argumentation – formes de valorisation et de dévalorisation
Le lexique appréciatif
Les figures de l’éloquence
L’ironie
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Lexique appréciatif
Le vocabulaire devient appréciatif dès lors qu’ il implique un jugement de
valeur, un sentiment, une subjectivité.
Mélioratif vs. Dépréciatif
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Appréciation positive
Vocabulaire mélioratif, laudatif, élogieux > valorise, présente sous un jour favorable
Mots positifs
ou à connotation positive
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a) Le vocabulaire (ou lexique) valorisant
est constitué :
de noms ;
Exemples : une merveille, la beauté
de verbes ;
Exemples : briller,
aimer, plaire, réussir
d'adjectifs qualificatifs.
Exemples : célèbre, grandiose, cordial, sympathique, magnifique, etc.
Exemples :
– Le tabagisme était une véritable menace ! → emploi d'un adjectif valorisant
– La cigarette électronique – une bonne solution pour arrêter de fumer ! → emploi d'un adjectif + substantif valorisants
– La navigatrice a brillé lors de la dernière course. → emploi d'un verbe valorisant
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b. Le langage familier
Le niveau de langage familier a tendance à multiplier les expressions valorisantes
(« Super ! », « C’est la classe ! », etc.).
Il peut même utiliser un terme à l'opposé de son sens originel.
Par exemple, l'adverbe « trop » indique un dépassement considéré comme excessif ; il est devenu l’expression d’une qualité dans le langage courant (« C’est trop beau ! »).
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c. Les préfixes et suffixes
Certains préfixes et suffixes donnent une valeur méliorative aux radicaux auxquels ils s’ajoutent
:
le suffixe –issime ;Exemples : richissime, élégantissime, célébrissime
les préfixes archi–, extra–Exemples : extraordinaire, archimillionnaire.
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Appréciation négative
Vocabulaire péjoratif, dévalorisant, dépréciatif > insiste sur le caractère négatif, critique, déconsidère,
dévalorise
Mots à connotation négative, niveau de langue familier/argotique
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a. Le vocabulaire dévalorisant ou péjoratif
Le vocabulaire (ou lexique) dévalorisant est constitué :
de noms. Exemples : dégoût, déchéance ;
de verbes.
Exemples : mépriser, exaspérer, déplaire ;
d'adjectifs qualificatifs. Exemples : idiot, médiocre, malsain, méprisable, infect, etc.
Exemples :
Le bateau n’est plus qu’une épave flottante. → emploi d'un nom dévalorisant
Ce repas était d’un ennui mortel. → emploi d'un adjectif dévalorisant
Je hais les films fantastiques. → emploi d'un verbe dévalorisant
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b. Les suffixes et préfixes
Certains suffixes permettent de construire des termes péjoratifs.
Les mots obtenus sont
souvent d’un niveau de langue courant ou familier et peuvent être :
des adjectifs en –ard (criard, faiblard), en –asse (tiédasse, fadasse), en –âtre (bellâtre, verdâtre) ;
des noms en –aille (ferraille, mangeaille), en –ard (chauffard, flemmard), en –asse (vinasse, filasse), en –aud (lourdaud) ;
des verbes en –asser (rêvasser, trainasser), en –oter (siffloter, traficoter), en –ailler (rimailler, criailler).
Exemples :
Une mousse verdâtre entourait les bouteilles.
Il avait le teint grisâtre, une allure débraillée et trainassait devant le magasin.
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Conclusion
En s’exprimant favorablement avec des termes mélioratifs ou défavorablement avec des termes péjoratifs, l’énonciateur s’engage, porte
un jugement, une appréciation subjective. De cette manière, il peut faire comprendre son attitude. Il s'agit d'un procédé de modalisation du discours.